Comme présenti, la catastrophe qui a ravagé Port-Au-Prince, la capitale surpeuplée d’Haïti, a été très meurtrière. La secousse à détruit une bonne partie de la ville et touché de près ou de loin 3.5 millions de personnes (sur les 6 millions que compte la région). Le premier ministre haïtien a annoncé que le tremblement de terre pourrait avoir causé la morts de plus de 100’000 personnes.
Déclaration du même premier ministre sur ces chiffres:
« J’espère que ce n’est pas vrai parce que j’espère que les gens ont eu le temps de sortir. Mais tellement, tellement de bâtiments, tellement de quartiers ont été totalement détruits, et dans certains quartiers, on ne voit même plus personne, donc je ne sais pas où sont ces gens »
Bernard Kouchener a préféré parler de 100’000 disparus mais de toute manière la situation est dramtique dans un pays qui figure parmi les plus pauvre de la planète et qui accumule les désastres naturels (en 2008: Ouragan Hanna, Ike et en 2004 Jeanne (5’000 morts)).
Nous sommes en contact régulier avec des suissesses présentes sur place dans le cadre d’une mission humnitaire active dans l’éducation (EPI Haïti), mais depuis le séisme aucune communication n’a passé et elles ne semblent pas en mesure de se connecter sur le web. Elles oeuvres à 100km au nord de la capitale, mais tout le pays est paralysé par la destruction des centrales téléphoniques, etc.