Le 16 janvier dernier se tenait à Mexico une réunion rassemblant les représentants de trente-neuf États où débuter la septième phase de négociations visant à lutter contre différentes formes de contrefaçon en ligne et plus particulièrement sur le pouvoir du copyright, un traité nommé Acta.
Depuis lors beaucoup de rumeurs circulent… mais tant qu’aucune information officielle ne sera diffusé l’heure est à la méfiance. Les internautes craignent certainement à juste titre de voir s’envoler leur liberté individuelle.
Déjà que la loi Hadopi fait restriction du piratage internet, cette réunion secrète autour des plus grands fait froid dans le dos.
D’après certaines sources, l’identité d’un internaute suspecté de piratage serait révélé par simple identification de son adresse IP, comme cela a toujours été le cas mais cette fois les démarches sont largement simplifiés car les fournisseurs d’accès n’auraient nullement besoin de passer par un juge. Des sanctions sévères seraient appliquées au pirate, telle que lui couper l’accès à Internet après trois avertissements…
Les douaniers pourraient, quant à eux, fouiller le contenu des supports de stockage comme les disques durs ou les lecteurs MP3, puis les saisir en cas de besoin. Si il y a présence de fichiers téléchargés de façon illégale le matériel serait détruit et une amende infligée au possesseur… Une véritable dictature!
Si le traité Acta venait a être signé Internet ne serait malheureusement plus tel qu’on l’a connu… Quoiqu’il en soit Reporters Sans Frontière parle de « menace internationale pour la liberté d’expression sur Internet »… Affaire à suivre!