Il faut le dire dans le domaine de l’informatique l’anglais est presque omniprésent. Afin de bannir certains anglicismes dans un univers qui touche aujourd’hui de plus en plus de personnes, le secrétariat d’Etat à la Francophonie avait lancé un concours nommé Francomot. Les prix ont été remis ce mardi 30 mars. L’idée était de faire réfléchir des étudiants sur la traduction française qui pourrait être utilisée de cinq mots : buzz, chat, tuning, newsletter et talk.
Ainsi, le mot « buzz » pourrait être remplacé par le mot « ramdam », le mot « newsletter » pourrait être substitué à « inforiel », « journiel » ou « niouzlettre » mais plus certainement à « infolettre ». Le mot « talk » pourrait être simplement traduit par « débat ». Enfin, « chat » et « tuning » serait remplacé par « e-blabla » et « bolidage »…
Pour ma part je ne vois pas à quoi cela sert, tout le monde connaît la signification de ces mots et même si ils étaient francisé je ne pense pas qu’ils seraient pour autant utilisé! En effet, on parle toujours de browser pour fureteur, de spam pour pourriel…
De plus je trouve qu’on perd de l’originalité et de la crédibilité en employant des mots anglais transformés, par exemple, « J’aime le bolidage » n’a vraiment rien à envier à « J’aime le tuning »! Qui plus est, un bolide est un véhicule qui va vite, alors que le tuning consiste en la personnalisation d’un véhicule, donc vraiment rien à voir! Ces mots, bien qu’ils soient anglais, font partie de notre vocabulaire… Qu’en pensez-vous?
« Ils font partie de notre vocabulaire… » Non, on s’est soumis à un vocabulaire qui n’est pas le nôtre, qui plus est en le prononçant à l’anglaise, comme si le français était une langue désuette et ringarde. Or, c’est à partir du moment où une langue n’a plus son identité propre qu’elle entre en décadence, avec toute la culture qu’elle véhicule. En somme, le tout anglais uniformise le monde et le rend plus nul, plus fade, plus plat. Plus on croira être à la mode, et plus en fait on prépare la mort de nos propres codes de pensée.