Après 13 jours d’une révolte sans précédent en Lybie, qui fait vivre les citoyens dans un véritable climat de terreur, le Conseil de sécurité de l’ONU vient d’émettre une série de sanctions rigoureuses contre le colonel Mouammar Kadhafi, son régime et sa famille, ainsi que 16 personnes étroitement associés à son clan. Ceux-ci sont interdits de déplacement et l’on a déjà procédé au gel de leurs avoirs financiers. L’ONU a également décrété un embargo sur la vente d’armes à la Lybie.
Une première
Pour la première fois, le Conseil de sécurité a décidé unanimement de déférer un État membre à la CPI, Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité, à la suite des attaques commandées qui ont été perpétrées contre la population lybienne. Le seul principe de cette démarche n’a cependant pas fait l’unanimité des pays. En effet, la Chine, la Russie, l’Afrique du Sud, l’Inde, le Brésil et le Portugal ont soulevé des objections.
Très difficile de quitter Tripoli
Tout le monde limite ses déplacements. Quitter la ville de Tripoli par la route est quasi impossible en raison de la présence des chars. La répression policière est également présente à Misratah, à l’est de la capitale..
Sur la côte ouest, à Zouara près de la Tunisie, les forces pro-Kadhafi encercleraient la ville. Zahouiya, autre cité près de Tripoli est également touchée par de violents combats alors que plus à l’est, les principales villes sont désormais aux mains des opposants. Quant aux étrangers, ils continuent de fuir le pays par tous les moyens.