Après la mise hors jeu de Dominique Strauss-Khan, la ministre des Finances et de l’Économie, Christine Lagarde, part largement favorite pour devenir directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). Il faut préciser ici que Mme Lagarde a reçu un soutien des plus appréciables avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, qui voient en elle « la candidate idéale » à ce poste.
Une experte en négociations
Après son expérience chez Baker & McKenzie et à Bercy, Mme Lagarde a acquis ses galons en matière de négociations internationale et dans le domaine politique. Avant même le scandale de DSK, elle faisait autorité parmi les membres du G20.
Une bonne image
Mis à mal par les incidents entourant l’ex directeur général du FMI, l’organisme est très soucieux de son image et voudrait bien tourner la page. Même s’il y a d’autres candidats européens qui visent ce poste, Christine Lagarde semble faire consensus aussi parmi eux. Le fait qu’elle soit une femme très « américano-compatible » peut également jouer en sa faveur.
Les jeux ne sont pas encore faits
Selon certains observateurs, les Européens souhaitent peut-être voir à la tête du FMI une personne autre que de nationalité française. Il faut dire que quatre des onze patrons de l’institution venaient de la France. Des candidats sérieux d’autres pays sont sur les rangs notamment Axel Weber et Peer Steinbrück, d’Allemagne. De plus, l’affaire Tapie** n’étant pas encore réglée, ce pourrait devenir un réel problème pour la carrière future de Mme Lagarde.
Source : http://lexpansion.lexpress.fr
**http://lexpansion.lexpress.fr/economie/l-affaire-tapie-pour-les-nuls_251154.html