La tendance va dans le sens d’une réduction du personnel bancaire. La crise de la dette souveraine, les marges réduites dans la gestion de fortune et le recul des bourses ont fini par avoir un impact négatif sur les deux grandes banques suisses. Ainsi, 5000 postes seraient menacés chez UBS et quelque 1000 emplois seraient en sursis chez Crédit Suisse.
A deux semaines de la publication de ses chiffres au deuxième trimestre, UBS viserait à réduire ses coûts d’opération d’un milliard de francs; ce qui représenterait 4% des charges totales de la banque. Du côté de Crédit Suisse, une réduction des charges de 5%, soit 1,2 milliard, est également envisagée.
L’Agence Dow Jones évoquait même dans un communiqué le nombre de 1500 postes qui aurait déjà été supprimés chez Crédit Suisse : 500 en gestion de fortune et 600 dans la banque d’affaires. Fin juin, UBS a annoncé la suppression de 500 emplois dans l’informatique
Des banquiers qui coûtent cher
Selon les calculs du site financier Finews, en 2010, un banquier d’affaires coûtait quelque 400 000 francs en moyenne chez UBS, contre 177 000 pour un employé de l’unité gestion de fortune et banque suisse, dont la division a pourtant été plus rentable. Chez Crédit Suisse, le même écart est observé où un banquier d’affaires a coûté 388 000 francs l’an dernier, deux fois plus qu’un employé de la division «Private Banking».