Il n’en demeure pas moins que l’établissement privé a indiqué mercredi avoir souffert de l’appréciation du franc et de la faiblesse des marchés des actions et obligations. Une situation qui a entraîné un tassement des actifs sous gestion de 10% par rapport à la même période de l’an passé à 364 milliards de francs, malgré un afflux « convaincant » de nouveaux fonds.
Le phénomène n’est pas resté sans incidence sur la rentabilité de l’établissement, a commenté son patron Johannes de Gier. Le numéro un du groupe quittera d’ailleurs son poste le 1er septembre. Il restera toutefois actif au sein de Julius Bär, puisqu’il reprendra la présidence du conseil d’administration de GAM, la filiale de la banque active dans la gestion institutionnelle.
Conséquence de la transformation du groupe en une pure holding financière, la fonction occupée jusqu’alors par Johannes de Gier n’est plus nécessaire. Le Néerlandais a exclu la possibilité qu’il assume un mandat d’administrateur à l’UBS, fonction qu’il a déjà occupée il y a quelques années.