Voyons un peu ce qu’ont exprimé aujourd’hui les candidats auprès de leur public respectif :
François Hollande a souligné que le faible intérêt pour l’environnement dans les sondages serait attribuable, selon lui, au fait qu’en période de crise le thème de l’emploi et du pouvoir d’achat éclipsent tous les autres sujets. Il est d’avis que le fait de développer des politiques environnementales, d’énergies renouvelables, d’économie d’énergie pourrait assurer une meilleure protection du pouvoir d’achat et créer plus d’emplois.
Marine Le Pen a qualifié Nicolas Sarkozy de « Monsieur plus de l’immigration », au lendemain d’un entretien que le chef de l’État accordait au Figaro Magazine. Selon elle, l’immigration massive des dernières dix années bouscule les Français dans leur identité culturelle et leur mode de vie. « Il est hors de question que nous nous pliions aux exigences des derniers arrivés » a-t-elle précisé.
François Bayrou, de son côté, a fait appel aux républicains et aux humanistes. Il a lancé un appel à tous les gens de droite qui ne peuvent s’identifier aux valeurs défendues par M. Sarkozy. Sur la question du référendum sur les droits des chômeurs, M. Bayrou s’est exprimé ainsi : « Les hommes politiques ne devraient pas s’y prêter ; les hommes d’État devraient se l’interdire ».
Jean-Luc Mélenchon a, quant à lui, préconisé le développement de la géothermie. Il a souligné que cette source de chaleur terrestre est quasi gratuite et disponible en grande quantité. Il a ajouté « être pour un tarif social de l’énergie, à commencer par les premiers kwh gratuits ».
Nicolas Sarkozy a exprimé le désir de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires de France, au-delà de 40 ans, pour assurer à l’économie une source d’énergie bon marché. Il a demandé aux opérateurs « de procéder à tous les efforts de maintenance, de recherche des plus hauts standards de sécurité et de sûreté, pour faire en sorte que ce parc puisse être prolongé ».