Peu de temps après que le chef de l’État français, Nicolas Sarkozy, ait confirmé sa candidature, de nombreuses personnalités politiques – en particulier, les autres candidats – ont réagi à sa décision.
François Bayrou, le candidat du MoDem n’a pas semblé apprécier le fait que Nicolas Sarkozy utilise dans son discours les mêmes mots, phrases et exemples entendus ces derniers mois. Il aurait préféré, a-t-il ajouté, « que le Président candidat évoque le problème d’une France qui n’arrive plus à produire ».
Eva Joly, la candidate écologiste, a affirmé considérer la prestation de Sarkozy comme « un grand vide ». Ajoutant que, selon elle, le chef de l’État manifeste un déni « du bilan de son mandat et surtout de sa politique qui a détruit l’emploi ». Elle a, en particulier, fustigé le projet de référendum sur la formation des chômeurs.
Marine Le Pen, la candidate au Front national, s’est dite d’avis que l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy ne présente aucun intérêt politique et que sa campagne ne sera « qu’une pâle copie de celle de 2007 ». Poussant plus loin, Mme Le Pen a ajouté que « M. Sarkozy doit quitter le terrain et laisser entrer une équipe audacieuse, enthousiaste, courageuse et lucide, la nôtre! ».
Le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a jugé que le principal adversaire de la gauche venait d’entrer en scène. Pour appuyer son propos, il a exprimé que M. Sarkozy «… prétend donner la parole au peuple, mais il la lui refuse sur le principal sujet d’actualité français, européen et mondial, qui est le prochain traité européen ».
François Hollande, quant à lui, a réagi à l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy en affirmant, avec une pointe d’ironie, que « le président-candidat est devenu candidat-président…À peine élu, il était déjà en campagne, et à peine entré, il était déjà sortant… ».